Voilà un article qui, par son titre, pourrait surprendre.
L’Europe, continent avant tout, loin d’être une abstraction, est une réalité. Nous avons, en effet, en commun une pléthore de langues aux racines identiques, nous foulons une même terre, nos récits historico-politiques s’interpénètrent, etc.
Le non-sens d’une telle interrogation est donc évident à tous : comment et pourquoi se « convertir » à une vérité d’ores et déjà assise, acquise ?
L’idée de « conversion », emprunt assumé au vocable religieux, marque un tournant, un changement radical, une évolution, objective pour le converti et probablement subjective pour l’altérité. Dès lors, remarquons dans notre histoire proche ce changement significatif porté au faîte, cette « conversion » ayant, en 1950, modifié le paradigme. L’acte est posé. L’Europe, continent, devient l’Europe, organisation humaine et politique, balbutiante certes, mais malgré tout confédérale. Lire la suite →
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